Va’a
OCEAN-OUTRIGGER | L'ESPRIT OO | DISCIPLINES


Photo : Va’a Tahiti, l’âme d’un people, éditions Agir Pacific Tahiti. (photos: Fabrice Brulin/Joel Bertrand et Benoît).

 

 « Le Va’a l’âme d’un peuple »...

« Plus qu’un sport, le Va’a est d’abord un art de vivre qui puise ses racines au plus profond de la culture polynésienne ».

«  Mêlant unité et coordination, la pirogue fait corps avec l'Océan. Mi-aérienne, mi-aquatique, la pirogue effleure la surface de l’eau, glisse à pleine vitesse, tel un poisson-volant ».

Source :
Va’a Tahiti, l’âme d’un people, éditions Agir Pacific Tahiti. (photos: Fabrice Brulin/Joel Bertrand et Benoît).

Va’a est le nom donné par les polynésiens à la pirogue tahitienne qui est l’origine de la pirogue polynésienne.

La stabilité de la pirogue est assurée par un balancier (Ama) et l’embarcation est propulsée par un rameur équipé d’une pagaie simple.



Photo :
Va’a Tahiti, l’âme d’un people, éditions Agir Pacific Tahiti. (photos: Fabrice Brulin/Joel Bertrand et Benoît).

Aux alentours de 2000 av J.C, les peuples marins originaires de l’Asie du Sud-est se sont aventurés dans la conquête des îles du sud-est de l’océan Pacifique.

Les historiens et les archéologues s’accordent à penser que les premières constructions de Va’a dateraient de cette époque et sont même aujourd’hui en mesure d’affirmer que les anciens polynésiens et leurs ancêtres ont peuplé les îles du Pacifique les plus reculées à l’aide de pirogues à coque simple ou double.

Ces embarcations étaient le plus souvent à voile et parfois plus grande que les V6 (pirogue à 6 places) des compétitions actuelles.

Selon les témoignages des premiers européens lors de leur découverte des îles polynésiennes, les Va’a à voile destinés aux longs voyages mesuraient plus de 30 m de long. (cf : Inspiration et Culture)


Photo :
Va’a Tahiti, l’âme d’un people, éditions Agir Pacific Tahiti. (photos: Fabrice Brulin/Joel Bertrand et Benoît). Les femmes sont impliquées dans le Va'a, comme ici les équipes filles en Va'a Toru (V3). 

Les peuples austronésiens des îles de l’Asie du Sud-est seraient à l’origine du développement des Va’a.

Ces embarcations étaient conçues pour effectuer de longs voyages en haute mer et transporter ces peuples vers l’est, où se trouvent la Polynésie et la Nouvelle Zélande.

Cette migration austronésienne se répandit jusque dans l’Océan Indien, sur l’île de Madagascar entre autres.

Les austronésiens (peuples malais, micronésiens, mélanésiens et polynésiens) utilisent encore le Va’a dans leur vie quotidienne.

A l’origine, les pirogues polynésiennes étaient construites en bois selon des méthodes de construction traditionnelles ponctuées de rites religieux. (cf : Inspiration et Culture)


Photo :
Va’a Tahiti, l’âme d’un people, éditions Agir Pacific Tahiti. (photos: Fabrice Brulin/Joel Bertrand et Benoît).

C’est ainsi, qu’à partir de Tahiti, la compétition de Va’a s’est propagée dans la plus part des îles polynésiennes, micronésiennes et mélanésiennes mais aussi en Australie, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Asie en Europe comme en France, en Allemagne, en Angleterre...

On distingue plusieurs types de Va’a :

Le V1 : Va’a hoe (pirogue à 1 place)

Le V3 : Va’a toru (pirogue à 3 places)

Le V6 : Va’a ono (pirogue à 6 places)

Le V12 : pirogue double

Chaque année, une compétition de courses individuelles est organisée, la «Te Aito» afin de désigner le champion de la saison.

Pour plus d'information se référer à la rubrique : La naissances des disciplines sportives. 


Photo : Va’a Tahiti, l’âme d’un people, éditions Agir Pacific Tahiti. (photos: Fabrice Brulin/Joel Bertrand et Benoît).

 
 
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